La journée d’Uji !! Cette ville est un centre culturel très important, car tout ce qu’il y a de japonais dans le thé japonais est né à cet endroit. Longtemps, cette ville eu le privilège d’être la seule à avoir le droit de broyer le matcha, et les techniques du sencha et du gyokuro y furent inventées.
Aujourd’hui, en partie du fait de son urbanisation, Uji elle-même a une production assez faible et presque entièrement consacrée au gyokuro. Les senchas sont souvent mélangées à d’autres productions de la même région (voire des régions voisines chez certains producteurs), c’est pourquoi je leur préfère le terme de « thé de la région de Kyoto ».
Nombreuses sont les maisons de thé à Uji, certaines très réputées comme Nakumura Tokichi, l’une des plus anciennes du Japon. La rue qui mène au Byodo-In, le temple qui se trouve sur le côté face de la pièce de 10 yen, est remplie d’échoppes en tout genre de thé, de céramique ou de pâtisseries au thé.
Je sélectionne dans cet endroit un matcha et un gyokuro d’Uji, non mélangés et absolument sublimes et délicats, en minuscule quantité pour le magasin (respectivement 4 boîtes de 20g et 2 de 45g), qui s’ajouteront sur la liste des thés TENCHA haut de gamme.
Je choisis aussi deux shinchas de Kyoto, dont un 88ème nuit, dans la boutique d’une maison de thé qui sortait du lot l’an passé. Vous pourrez dès mon retour venir les découvrir au magasin.
Je ne résiste pas non plus au plaisir de m’offrir un petit chawan, comme il est de coutume quand je viens au Japon. Il fera désormais partie de ma collection personnelle, en tant que chawan d’été. Il s’agit d’un asahiyaki (LA poterie de Uji) par Masubashi Yuseke.





